LFF2 HISTOIRE DES FORMES ET DES DISCOURS
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LFF2 HISTOIRE DES FORMES ET DES DISCOURS
LITTERATURE FRANCAISE ET FRANCOPHONE
Histoire des formes et des discours
Qu’est ce que la littérature francophone ?
Une littérature issue de l’Histoire ?
Une littérature issue du réel ?
=> L’écrivain et sa langue face à la réalité
Toute littérature est liée à un problème de langue par l’utilisation artistique qui en est faite. Dans la littérature francophone, ce problème est d’autant plus important car l’auteur fait le choix d’écrire en français, qu’elle soit ou pas sa langue maternelle, parmi d’autre langues.
La langue est un concept à trois niveaux selon Roland Barthes : chaque écrivant a à sa disposition sa langue maternelle, chacun la pratique à sa manière (le style) et l’écrivant, par l’écriture, s’engage dans ce qu’il a à dire par le style mais également un choix de personnalité.
L’écrivain joue sur ces trois tableaux. De quelle manière ce rapport de l’écrivain à la langue a-t-il évolué et représente de plus en plus ses choix ? En quoi la littérature francophone est-elle un phare dans ce domaine ? En effet, on y observe une prise de position de l’écrivain par rapport à sa langue.
Hampatê Bâ utilise une langue parfaite, académicienne, même dans un discours qui tient d’une réalité très africaine. La langue ici est choisie pour sa virtuosité, sa souplesse et ses nuances (notamment par la syntaxe). A l’inverse, Kourouna à l’inverse utilise des ivoirismes et investit sentimentalement le discours, il fracture la langue pour l’enrichir. L’engagement est autre.
Histoire des formes et des discours
Qu’est ce que la littérature francophone ?
Une littérature issue de l’Histoire ?
Une littérature issue du réel ?
=> L’écrivain et sa langue face à la réalité
Toute littérature est liée à un problème de langue par l’utilisation artistique qui en est faite. Dans la littérature francophone, ce problème est d’autant plus important car l’auteur fait le choix d’écrire en français, qu’elle soit ou pas sa langue maternelle, parmi d’autre langues.
La langue est un concept à trois niveaux selon Roland Barthes : chaque écrivant a à sa disposition sa langue maternelle, chacun la pratique à sa manière (le style) et l’écrivant, par l’écriture, s’engage dans ce qu’il a à dire par le style mais également un choix de personnalité.
L’écrivain joue sur ces trois tableaux. De quelle manière ce rapport de l’écrivain à la langue a-t-il évolué et représente de plus en plus ses choix ? En quoi la littérature francophone est-elle un phare dans ce domaine ? En effet, on y observe une prise de position de l’écrivain par rapport à sa langue.
Hampatê Bâ utilise une langue parfaite, académicienne, même dans un discours qui tient d’une réalité très africaine. La langue ici est choisie pour sa virtuosité, sa souplesse et ses nuances (notamment par la syntaxe). A l’inverse, Kourouna à l’inverse utilise des ivoirismes et investit sentimentalement le discours, il fracture la langue pour l’enrichir. L’engagement est autre.
0laf- Messages : 2
Date d'inscription : 30/09/2015
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